Dans le monde du cheval, nombreux adeptes assument préférer la compagnie des animaux à celle des humains.

Je peux tout à fait entendre cela dans la mesure ou l'animal n'est pas doté des outils permettant le jugement, le mensonge, la perversion, le dénigrement et surtout qui lui permettrait d'être autre chose qu'un animal. 

Naturellement, l'animal est régit par des instincts de survie (se nourrir, se protéger, vivre ensemble, se reproduire) pour permettre la continuité de l'espèce. Il est équipé d'une psyché, lui aussi, comprenant les pensées, le système d'analyse, les émotions, l'égo aussi appelé système d'identification (oui ils ont des fonctions qu'on leur attribue et qui leur collent à la peau), et les sentiments.

Ce qui nous différencie des animaux réside dans notre conscience. Ce qui fait de l'espèce humaine une espèce animale plus élaborée est sa capacité à choisir depuis espace libre et dépourvue de la psyché et non dépendant de la survie, c'est à dire depuis une conscience individuelle qu'il décide de remplir du Soi : de notre Moi Supérieur, la conscience divine, du Dieu que nous sommes, notre grandeur éternelle, peut importe le nom que l'on lui donne. 

Ainsi, parce que l'humain a le choix d'incarner autre chose que ce qu'il est véritablement et que de ce fait il peut faire preuve de torsions psychiques et contrairement à l'animal, il peut être dans l'abus, le jugement, la culpabilité, la honte, la dépression, la violence gratuite, etc. 

 

Ce que les amoureux des animaux revendiquent, est de préférer l'authenticité de l'animal au détournement de l'humain de ses qualités innées.

Ainsi, je pourrais assumer de dire, que ces humains là préfèrent un miroir transparent à un miroir réfléchissant. Aie !

​

Je m'explique.

​

On dit que l'animal est un miroir.

Je vais préciser que je fais bien la distinction entre l'animal sauvage et l'animal domestique.

Leur système est certes régi par l'instinct de survie, seulement les animaux domestiques offrent leur psyché aux humains qui vivent autour d'eux. Ils font clairement le "sacrifice" de faire passer la relation avec l'humain avant leur propre survie et la survie de l'espèce.

Les animaux domestiques sont là pour combler nos carences les plus profondes, nous servir de ressource et d'outil d'évolution et ne nous sentons pas coupable de cela, ils le choisissent. En échange nous les nourrissons, les hébergeons, les soignons, et... les aimons.  

Seulement leur miroir projette une belle image de nous ou une image suffisamment aimable pour que nous arrivions a a supporter. Même lorsqu'il